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Interventions dans l'espace public

2011, «Quilt», Esplanade Derrière-Les-Remparts, Fribourg

Descriptif

Concours ouvert sur dossier

BRÈVE DESCRIPTION DE «QUILT»

L’esplanade derrière les remparts agence des parcelles géométriques mais rarement orthogonales. Ces zones sont des lieux de transition pour accéder aux divers bâtiments ou parcourir le site, de pause et de récréation entre deux cours ou activités.
Les 8 tracés proposés se voient en enfilade depuis l’esplanade, mais deviennent plus visibles et lisibles depuis les étages des bâtiments.
Ces schémas demeurent des énigmes discrètes de par leur très grande taille et leur décontextualisation. Car l’usager ne parvient pas à embrasser du regard la totalité d’un des dessins, encore moins l’ensemble des 8 à la fois.
La découverte de la forme complète des tracés peut se faire grâce aux 2 panneaux qui dévoilent une vision totale du site, en vue aérienne, accompagnée de textes sur des questions de territoire et de limite.
Le sens profond de la structure en découpes, territoires, frontières et zones des tracés est néanmoins manifeste.

REPRÉSENTATIONS
La question qui est posée ici avec 8 situations concrètes de tracés est de savoir comment sont représentables les segmentations et territorialisations: comment sont les codes du trait (pointillé, hachuré, trétillé, continu…) ? Car le trait est en définitive un code «abs-trait». C’est une convention visuelle établie.
Les domaines du territoire tout comme les possibilités de les représenter sont innombrables.
Le projet «QUILT» désire en montrer la richesse.

PLAN-CONTACT
Plan.
«QUILT» contient deux niveaux de lecture. Le premier, souverain, est le niveau global, abstrait. C’est le plan. Ce dernier ne se voit pas dans le réel: il est le point de vue détaché, global, divin. Il incarne la notion même de «projet» propre au métier d’architecte, d’urbaniste, de paysagiste etc. C’est un outil de travail indispensable, quand bien même sa finalité n’est pas directement perceptible au quotidien. Ma proposition contient cette partie du global, de la rupture avec l’échelle du corps dans sa vie de tous les jours de par l’échelle «vue à vol d’oiseau» qui sera en deux endroits intégrée et visible sur le site.

Contact.
À l’opposé de la vue de loin, il y a la perception, (ou même le contact) qu’ont les usagers et passants du site puisqu’ils marchent à proprement parler SUR l’installation et pourront même, si le désir leur prend, suivre un tracé.
Si le fait de traverser toutes ces petites aires et territorialités ne permet pas une vue d’ensemble, en revanche, le déplacement sur le site octroie au piéton la possibilité d’être «dans-le-monde» et de s’inscrire dans l’espace.